Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chroniques du misanthrope (tome 2)
5 mars 2017

Treizième carnet (2013) Début

Moderatio in omnibus ?

Source: Externe

- « Aucun outil ne peut entamer notre intégrité s’il est maîtrisé par une conscience éveillée » c’est le credo de la sobriété heureuse (Pierre Rabhi). Le problème n’est donc pas l’outil, le problème c’est la conscience. Mais dans une société où ce qui apparaît comme image est accepté comme réalité et où ce qui est accepté comme réalité n’est que ce qui apparaît comme image, dans une telle société donc, peut-on penser que les consciences sont assez éveillées pour maîtriser tous les outils disponibles sans aucune altération possible ?
Si la sobriété c’est l’absence de superflu alors j'adhère, du moins j'essaye. Si la sobriété c’est la modération au sens de la limitation alors…non.

- Exposition Le surréalisme et l’objet au Centre Pompidou (novembre 2013) : Bof, bof, bof… Vu et revu. Plus convenu, tu meurs. Le surréalisme montrant ses limites, en somme un surréalisme tout en modération. Une absence de subversion... ou alors il faut considérer que notre conscience a assimilé ces tentatives pour transmuter les objets du quotidien comme vaines, toutes un peu usées, désormais considérées comme... modérées. Dans cette exposition, quand même il y a l'exception, l'objet désirant dérangeant : La Poupée d’Hans Bellmer.
Ce désir ce morbide, on les retrouve dans cette extraordinaire photo de l’actrice Maria Felix, interprète principale du film Amour et sexe réalisé par Louis Alcoriza en 1964 :

Une affirmation de la beauté vive

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Chroniques du misanthrope (tome 2)
Publicité
Archives
Publicité